Cancer de l'appendice: ils explosent chez les jeunes
16 juin 2025
16 juin 2025
16 juin 2025

La hausse du nombre de cancers de l’appendice parmi les jeunes générations serait liée à plusieurs causes, comme l'obésité ou les déséquilibres du microbiote intestinal, ces derniers peut-être en rapport avec différent facteurs environnementaux dont la consommation d'aliments ultratransformés.
Les suspects habituels : alimentation, obésité et microbiote
Les chercheurs du Vanderbilt University Medical Center, à Nashville, parlent d'un “effet cohorte de naissance” : les membres de la génération X (nées entre 1965 et 1980) présentent un risque deux à trois fois plus élevé de cancer de l’appendice que ceux nés dans les années 1940, et ce taux grimpe à plus de quatre fois pour les Millennials nés dans les années 1980. "Cela suggère que des facteurs environnementaux partagés influencent ces risques", explique la Dre Andrea Cercek, oncologue au Memorial Sloan Kettering Cancer Center, citée par The New York Times.
Bien que les causes exactes restent floues, plusieurs pistes sont évoquées. “Notre consommation croissante d'aliments ultra-transformés, de viandes transformées et de boissons sucrées pourrait jouer un rôle”, souligne le Dr Andrew T. Chan, gastro-entérologue à l'hôpital du Massachusetts. L'obésité, le diabète, l'alcool et les modifications du microbiote intestinal (via les microplastiques, les pesticides ou encore les produits chimiques) sont aussi suspectés d'être des facteurs de risque communs à plusieurs cancers digestifs précoces (colorectaux, gastriques...).
Des signes précoces à ne pas ignorer
"Ce n’est probablement pas un seul facteur, mais un enchevêtrement de causes environnementales, métaboliques et génétiques, qui explique cette augmentation", selon la Dr Andreana Holowatyj, autrice principale de l'étude.
Le cancer de l'appendice est souvent découvert par hasard, lors d'une appendicectomie. Mais selon la chercheuse, “77 % des patients présentent des symptômes abdominaux comme des douleurs ou des ballonnements, souvent depuis plusieurs mois”. L'espoir des scientifiques est que ces symptômes précoces soient mieux dépistés pour diagnostiquer plus efficacement, à l’heure où seulement 3.000 cas de cancer de l’appendice sont détectés chaque année aux États-Unis, contre plus de 150.000 pour les cancers colorectaux.
Par Stanislas Deve
La hausse du nombre de cancers de l’appendice parmi les jeunes générations serait liée à plusieurs causes, comme l'obésité ou les déséquilibres du microbiote intestinal, ces derniers peut-être en rapport avec différent facteurs environnementaux dont la consommation d'aliments ultratransformés.
Les suspects habituels : alimentation, obésité et microbiote
Les chercheurs du Vanderbilt University Medical Center, à Nashville, parlent d'un “effet cohorte de naissance” : les membres de la génération X (nées entre 1965 et 1980) présentent un risque deux à trois fois plus élevé de cancer de l’appendice que ceux nés dans les années 1940, et ce taux grimpe à plus de quatre fois pour les Millennials nés dans les années 1980. "Cela suggère que des facteurs environnementaux partagés influencent ces risques", explique la Dre Andrea Cercek, oncologue au Memorial Sloan Kettering Cancer Center, citée par The New York Times.
Bien que les causes exactes restent floues, plusieurs pistes sont évoquées. “Notre consommation croissante d'aliments ultra-transformés, de viandes transformées et de boissons sucrées pourrait jouer un rôle”, souligne le Dr Andrew T. Chan, gastro-entérologue à l'hôpital du Massachusetts. L'obésité, le diabète, l'alcool et les modifications du microbiote intestinal (via les microplastiques, les pesticides ou encore les produits chimiques) sont aussi suspectés d'être des facteurs de risque communs à plusieurs cancers digestifs précoces (colorectaux, gastriques...).
Des signes précoces à ne pas ignorer
"Ce n’est probablement pas un seul facteur, mais un enchevêtrement de causes environnementales, métaboliques et génétiques, qui explique cette augmentation", selon la Dr Andreana Holowatyj, autrice principale de l'étude.
Le cancer de l'appendice est souvent découvert par hasard, lors d'une appendicectomie. Mais selon la chercheuse, “77 % des patients présentent des symptômes abdominaux comme des douleurs ou des ballonnements, souvent depuis plusieurs mois”. L'espoir des scientifiques est que ces symptômes précoces soient mieux dépistés pour diagnostiquer plus efficacement, à l’heure où seulement 3.000 cas de cancer de l’appendice sont détectés chaque année aux États-Unis, contre plus de 150.000 pour les cancers colorectaux.
Par Stanislas Deve
La hausse du nombre de cancers de l’appendice parmi les jeunes générations serait liée à plusieurs causes, comme l'obésité ou les déséquilibres du microbiote intestinal, ces derniers peut-être en rapport avec différent facteurs environnementaux dont la consommation d'aliments ultratransformés.
Les suspects habituels : alimentation, obésité et microbiote
Les chercheurs du Vanderbilt University Medical Center, à Nashville, parlent d'un “effet cohorte de naissance” : les membres de la génération X (nées entre 1965 et 1980) présentent un risque deux à trois fois plus élevé de cancer de l’appendice que ceux nés dans les années 1940, et ce taux grimpe à plus de quatre fois pour les Millennials nés dans les années 1980. "Cela suggère que des facteurs environnementaux partagés influencent ces risques", explique la Dre Andrea Cercek, oncologue au Memorial Sloan Kettering Cancer Center, citée par The New York Times.
Bien que les causes exactes restent floues, plusieurs pistes sont évoquées. “Notre consommation croissante d'aliments ultra-transformés, de viandes transformées et de boissons sucrées pourrait jouer un rôle”, souligne le Dr Andrew T. Chan, gastro-entérologue à l'hôpital du Massachusetts. L'obésité, le diabète, l'alcool et les modifications du microbiote intestinal (via les microplastiques, les pesticides ou encore les produits chimiques) sont aussi suspectés d'être des facteurs de risque communs à plusieurs cancers digestifs précoces (colorectaux, gastriques...).
Des signes précoces à ne pas ignorer
"Ce n’est probablement pas un seul facteur, mais un enchevêtrement de causes environnementales, métaboliques et génétiques, qui explique cette augmentation", selon la Dr Andreana Holowatyj, autrice principale de l'étude.
Le cancer de l'appendice est souvent découvert par hasard, lors d'une appendicectomie. Mais selon la chercheuse, “77 % des patients présentent des symptômes abdominaux comme des douleurs ou des ballonnements, souvent depuis plusieurs mois”. L'espoir des scientifiques est que ces symptômes précoces soient mieux dépistés pour diagnostiquer plus efficacement, à l’heure où seulement 3.000 cas de cancer de l’appendice sont détectés chaque année aux États-Unis, contre plus de 150.000 pour les cancers colorectaux.
Par Stanislas Deve